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Athlètes noirs - Ferguson Jenkins

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Ferguson Jenkins et les plus hauts sommets du baseball.

Ferguson Jenkins Junior, mieux connu par le surnom de Fergie, est le seul Canadien intronisé au Temple de la renommée des Ligues majeures de baseball. Pour y arriver, il s'est élevé contre le racisme présent en Amérique du Nord.

Les ancêtres de son père ont immigré de la Barbade au Canada, et les origines de sa mère sont liées au chemin de fer clandestin où les Noirs traversaient le Kentucky et l'Ohio jusqu'en Ontario pour échapper aux horreurs et aux injustices de l'esclavage. Les parents de Fergie, eux-mêmes de bons athlètes, ont été ses modèles et sa plus grande influence. Ferguson Senior a joué dans une équipe de baseball semi-professionnelle appelée les Black Panthers. En raison de la ségrégation raciale, il n'a jamais eu la chance de jouer dans les Ligues majeures. Une génération plus tard, après que Jackie Robinson eut brisé les conventions en 1947, Ferguson Junior y est parvenu.

Fergie doit son grand succès à une stratégie en particulier, celle de se fixer des objectifs. Avant le début de la saison, il couchait ses buts sur papier : le nombre de parties lancées, le nombre de victoires pendant la saison, le nombre de matchs joués au complet, mais aussi de gagner le trophée Cy Young remis au meilleur lanceur de la ligue. Il plaçait ensuite ses buts dans une enveloppe. Le dernier jour du calendrier de 162 matchs de la saison, il ouvrait l'enveloppe pour voir s'il les avait atteint. « Je me donne toujours des buts... Quand on se fixe des objectifs élevés, il faut essayer de les atteindre, » avait l'habitude de dire le lanceur natif de Chatham en Ontario. Fergie a atteint la plupart de ses objectifs, y compris celui de gagner le trophée Cy Young, qu'il a reçu en 1971.

Fergie Jenkins est fier de son héritage et de famille et il a contribué à transformer son histoire personnelle d'injustice raciale en succès en se fixant des objectifs ambitieux. Dans son enveloppe de présaison, Fergie n'a jamais écrit qu'il voulait être le champion de la communauté noire au Canada, mais c'est peut-être sa réalisation la plus importante.


pli Premier Jour officiel avec image de Ferguson Jenkins
À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs en 2010, Postes Canada a émis un timbre commémoratif à l'effigie de Ferguson Jenkins. On y voyait le jeune Ferguson au monticule dans l'uniforme des Cubs de Chicago avec une photographie moderne en arrière-plan. Ferguson Jenkins était un grand défenseur des groupes de défense de l'héritage des Noirs et il soutenait plusieurs causes caritatives. Il a même fondé un organisme de charité.
Collection: Panthéon des sports canadiens

gant de baseball en cuir signé Ferguson Jenkins
Lors de son premier match dans les Ligues majeures, Ferguson Jenkins a joué comme lanceur de relève et permis de remporter la victoire. Il a immédiatement téléphoné à ses parents pour partager son triomphe avec ses deux plus grands partisans. Il est le premier Canadien intronisé au Temple de la renommée du baseball, ouvrant ainsi la porte aux autres Canadiens qui auront cet honneur dans le futur.
Collection: Collection privée : Ferguson Jenkins

Balle de baseball et plaque commémoratives avec l'inscription Ferguson Jenkins, victoire no 98, 15 mai 1971
En 1971, avant le début du camp d'entraînement printanier, Ferguson Jenkins a mis les statistiques et les buts qu'il voulait atteindre pendant la saison dans une enveloppe. Il avait placé la barre haute : remporter plus de 20 matchs, lancer 300 manches, avoir la meilleure moyenne de retraits au bâton de la ligue et de gagner le prix Cy Young. Grâce à son travail assidu et à son dévouement, il a atteint presque tous ses buts. Ceci est la balle de sa 98e victoire, remportée le 15 mai 1971.
Collection: Panthéon des sports canadiens

photographie de Ferguson Jenkins au monticule
Ferguson Jenkins a commencé à jouer au baseball dans la ligue pee-wee de Chatham, la ville où il a grandi. Son professeur est devenu son mentor et lui a tout enseigné : « si c'est vraiment ce que tu veux faire, tu dois travailler. Tu dois t'exercer. Tu dois comprendre que ça fait partie du jeu. Pour réussir, tu dois t'y appliquer. » (citation d'une entrevue de Ferguson Jenkins, Panthéon des sports canadiens, 15 février 2007)
Collection: Panthéon des sports canadiens

portrait de Ferguson Jenkins en uniforme des Cubs de Chicago Cubs
Pendant toute sa carrière, Ferguson Jenkins s'est fixé des objectifs ambitieux. C'était également le cas à l'école secondaire. « Quand on se donne des objectifs élevés, il faut essayer de les atteindre. » Et il atteignait ses buts parce qu'il était convaincu que pour bien jouer et réaliser son potentiel, il faut travailler fort et s'appliquer.
Collection: Panthéon des sports canadiens

photographie de Manny McIntyre en uniforme de hockey
Manny McIntyre a commencé à jouer au hockey d'élite dans le nord de l'Ontario. Il était membre de la première ligue professionnelle noire de hockey, les « Black Aces » aux côtés de Herb et Ossie Carnegie. Si la couleur de la peau n'avait pas été un facteur, ils auraient joué dans la LHN. Manny était réputé pour son courage et l'atmosphère positive qu'il savait instaurer pour tous les membres de l'équipe.
Collection: Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick

photographie de Manny McIntyre lançant une balle de baseball
Pendant sa carrière, dans les années 40, Vincent Churchill « Manny » McIntyre s'est élevé contre les barrières raciales au hockey sur glace et au baseball. Il a été le premier Noir canadien à jouer professionnellement au baseball avec le club-école des Cardinals de St. Louis. Gentil et généreux, il n'en était pas moins un compétiteur féroce.
Collection: Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick

photographie de Barbara Howard en pleine course
Première athlète noire de sexe féminin à représenter le Canada, Barbara Howard était l'une des sprinteuses les plus rapides de l'Empire britannique. Elle a participé aux Jeux de l'Empire britannique de 1938 à 17 ans, même si elle ne faisait de la compétition en athlétisme que depuis le début du secondaire. Lors des Jeux, elle a fait la preuve de sa force, de son application et de son esprit d'équipe en remportant des médailles aux épreuves de relais.
Collection: British Columbia Sports Hall of Fame

portrait de Barbara Howard
La passion de Barbara Howard était de travailler avec les enfants et elle voulait devenir professeure d'éducation physique. Elle a obtenu son diplôme et atteint son objectif en 1941. Barbara est la première enseignante issue d'une minorité visible de la commission scolaire de Vancouver. Son dévouement et sa persévérance ont fait d'elle un modèle pour tous ses étudiants ainsi que les générations suivantes.
Collection: British Columbia Sports Hall of Fame

médailles de compétition sur une plaque en bois
C'est l'oncle de Barbara Howard, une vedette de l'athlétisme, qui l'a inspiré à se mettre à la discipline. Le leadership de Barbara a ouvert les portes à d'autres athlètes noirs pour faire en sorte que la compétition soit accessible à tous.
Collection: Collection privée : Barbara Howard

photographie de George Reed avec un ballon de football)
George Reed a commencé à jouer au football à l'école secondaire et c'est le sport qui lui a ouvert les portes de l'université. Il a joué 13 saisons dans l'uniforme des Roughriders de la Saskatchewan et remporté la Coupe Grey en 1966. Il était réputé et respecté pour son éthique de travail et sa loyauté envers son équipe. Pour lui, chaque défaite sur le terrain était l'occasion de travailler avec ses coéquipiers à mieux jouer comme une seule unité.
Collection: Panthéon des sports canadiens

chandail de football blanc et vert avec REED / 34
George Reed croyait dur comme fer que les athlètes avaient la responsabilité de redonner à leur communauté. En 1976, il a été le premier récipiendaire du prix Tom Pate remis au joueur de la LCF dont l'esprit sportif était exemplaire et la contribution à son équipe et à sa communauté exceptionnelles. À l'époque, il collaborait avec 47 groupes communautaires, incluant sa propre fondation pour les personnes avec un handicap, la George Reed Foundation.
Collection: Panthéon des sports canadiens



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