Égalité des femmes en sport : Marnie McBean

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L'aviron compétitif est une épreuve exigeante d'endurance physique et de force mentale. En plus du bruit de la respiration laborieuse des adversaires et du rythme incessant des rames qui frappent l'eau, même les embarcations commencent à faire entendre un murmure à une certaine vitesse, comme pour pousser les compétiteurs vers la ligne d'arrivée au travers la douleur et la fatigue intense. Excellant dans ce sport exigeant, les rameuses ont longtemps été en première ligne pour l'égalité des sexes chez les athlètes canadiens . Les régates pour les femmes sont devenues chose courante dans la partie centrale du Canada dès les années 1880. Un peu plus d'un siècle plus tard, une cohorte de femmes exceptionnelles a ranimé l'intérêt du public pour ce sport, et Marnie McBean menait la charge dans les années 1990.
En compagnie de Kathleen Heddle, sa coéquipière de longue date, Marnie McBean a remporté une médaille d'or en deux de pointe aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone et elle a aussi contribué à la victoire du huit de pointe. En 1996, elle a gagné une médaille d'or olympique en deux de couple avec Kathleen Heddle, dans une course époustouflante qui a vu ce duo dynamique mener de bout en bout sur un parcours exigeant de 2000 m; McBean a aussi mérité une médaille de bronze en quatre de couple. À 31 ans, Marnie McBean avait remporté une médaille dans chacune des catégories de bateaux au programme des Jeux olympiques et des Championnats du monde. Elle et Kathleen Heddle sont également devenues les premières Canadiennes à gagner trois médailles d'or olympiques, toutes disciplines confondues.
Ne ralentissant jamais et cherchant toujours à se dépasser, le mot « abandonner » ne faisait pas partie de son vocabulaire. Sans cesse motivée, elle s'est mise au défi d'exceller en tant que rameuse en couple après que plusieurs de ses coéquipières eurent pris leur retraite, et sa carrière compétitive a seulement pris fin lorsqu'une blessure l'en a contrainte. Elle a souffert de deux hernies discales au bas du dos après s'être qualifiée pour les Jeux olympiques de 2000. Se retirant de la compétition un mois avant les Jeux, elle a néanmoins fait le voyage à Sydney, en Australie, avec des sentiments partagés, afin d'encourager des coéquipières à partir des lignes de côté.
Considérant l'aviron comme une occasion de développement continu lui permettant de redéfinir et d'atteindre son plein potentiel, Marnie McBean croyait sincèrement qu'elle pouvait encore donner davantage, peu importe ce qu'elle avait déjà accompli. En 1996, elle a créé de Fonds pour la survie des rameurs olympiques, amassant 150 000 $ en quatre ans pour les compétiteurs amateurs nécessitant un soutien financier. Attirant des commanditaires généreux et générant une publicité positive et abondante pour les femmes dans le sport au Canada, elle est l'une des héroïnes sportives de l'ère moderne les plus inspirantes de notre pays.

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Marnie McBean et Kathleen Heddle ont été réunies par l'entraîneur, Al Morrow, car il croyait que chacune d'entre elles pouvait contribuer au tout. Elles avaient leur propre approche, leur propre définition de l'avantage concurrentiel. En 1992, lorsqu'elles ont gagné la médaille d'or, elles pouvaient communiquer sans se parler, faisant preuve d'un travail d'équipe parfait.
Collection: PHOTO PC/COC/Mike Ridewood

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Marnie McBean et Kathleen Heddle ont remporté quatre médailles olympiques au cours de leurs carrières. Marnie McBean se concentrait sur son sport et lorsque sa carrière sportive a pris fin, elle a fait preuve de la même concentration et intégrité dans son mentorat auprès de jeunes athlètes, les encourageant à explorer et à parler ouvertement de leur niveau d'habileté et d'ambition dans leur sport respectif.
Collection: Panthéon des sports canadiens

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Marnie McBean a gagné la médaille d'or à l'épreuve d'un rameur en couple aux Jeux panaméricains de 1999 à Winnipeg. Elle est la première rameuse à remporter une médaille dans chacune des épreuves d'aviron. Passer d'une épreuve en équipe à une épreuve individuelle fut un changement majeur, réalisant qu'en épreuve individuelle, elle était la seule responsable de sa performance.
Collection: LA PRESSE CANADIENNE/Frank Gunn

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Marnie McBean et Kathleen Heddle ont remporté deux médailles d'or aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta et ont porté le drapeau de l'équipe canadienne lors des cérémonies de clôture. Marnie McBean se souvient que l'équipe féminine d'aviron des années 1990 avait été décrite comme étant dynamique, agressive et compétitive, soulignant leur habileté technique plutôt que leur féminité. En amenant les gens à parler des sports féminins de cette façon, Marnie McBean et ses coéquipières ont beaucoup fait pour l'inclusion en sport.
Collection: Collection privée : Kathleen Heddle

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En tant qu'entraîneure de nage synchronisée, Debbie Muir a mené les équipes canadiennes à sept titres de Championnat du monde et quatre médailles olympiques. Son engagement envers la profession d'entraîneure et ses normes en matière d'excellence lui ont valu le Prix de l'excellence aux entraîneurs à trois reprises. Son sens du leadership et d'égalité ont fait qu'elle est devenue une motivatrice et mentore auprès d'athlètes de différents sports.
Collection: Panthéon des sports canadiens

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Debbie Muir a joué un rôle important afin d'aider Mark Tewksbury à gagner une médaille d'or et établir un record du monde au 100 m dos aux Jeux olympiques de 1992. Elle l'a aidé à comprendre combien son coup de pied sous l'eau était important et à l'améliorer. En tant qu'entraîneure, elle avait la capacité d'aider les athlètes à avoir la bonne attitude et de les inspirer à atteindre des niveaux plus élevés.
Collection: Collection privée : Derek Porter