Panthéon des sports canadiens Histoire et société canadienne : Sous l’angle du sport Musée virtuel du Canada (MVC)
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En 1980, la Brasserie Labatt est venue remplacer le commanditaire en titre d'origine du Brier. Toutefois, vu la popularité et la rentabilité toujours croissantes du Brier, les organisateurs ont continué d'insister sur l'importance de préserver la tradition et de conserver ainsi cette célèbre appellation du tournoi. Au cours des années 1980 et 1990, les efforts déployés pour accroître la commercialisation du Brier ainsi que sa visibilité dans les médias ont eu pour effet d'élargir son auditoire et d'établir de nouveaux records en termes d'assistance. Une assistance record de 106 394 spectateurs a été établie en 1982, année où le tournoi a fait escale à Brandon, au Manitoba. L'espace social où se rencontraient les joueurs de curling et les spectateurs entre les manches s'appelait officieusement à l'origine le « Brier Patch », nom que les organisateurs continuent d'utiliser encore aujourd'hui. En 1989, quelque 150 000 personnes ont assisté au tournoi de huit jours qui s'est déroulé à Saskatoon. La vente de billets et de souvenirs de même que les revenus engendrés par le Brier Patch ont contribué à la réalisation de profits record cette année-là, dont la plupart ont été réinvestis dans la promotion du curling au sein de la communauté.

L'Association canadienne de curling (ACC), qui avait osé présenter l'édition 1997 du Brier au Saddledome de Calgary, qui pouvait accueillir jusqu'à 17 000 spectateurs, a récolté le fruit de ses efforts grâce aux 223 322 spectateurs qui ont franchi les tourniquets, établissant ainsi une autre assistance record formidable. L'attrait commercial toujours grandissant du tournoi n'a pas dépassé son importance culturelle comme « force unificatrice au Canada ». Ce fait a été mis en évidence en 1996, année où le Brier a eu lieu à Kamloops, en Colombie-Britannique, dans la foulée du vote référendaire sur la souveraineté du Québec. Cette année-là, l'équipe du Québec est montée sur la scène du Brier Patch pour chanter Ô Canada devant un auditoire ému qui venait des quatre coins du pays ; voilà la preuve que l'importance du tournoi ne se limitait pas à ce qui se passait sur la glace.


Trophée en cuivre du Brier de Labatt
Lorsque Labatt est devenu le commanditaire officiel du Brier, l'entreprise a présenté un nouveau trophée constitué d'une grande chope en or avec son logo en avant. Il a été officiellement retiré en 2000 lorsque Labatt a arrêté sa commandite, mais il est toujours l'un des trophées sportifs les plus emblématiques du Canada.
Collection: Michael Burns Photography

balai avec la tête en coton et l'étiquette RINK RAT
Le balai à trois branches, appelé balai Rink Rat, était composé d'un tissu en coton recouvrant des pièces souples en plastique. Ces balais ne sont pas restés longtemps en circulation, car dès que les « brosses » standard de curling ont fait leur apparition, elles sont devenues le premier choix des joueurs.
Collection: Crowsnest Pass Museum and Archives

un ours en peluche brun vêtu d'un chandail rouge et tenant un balai de curling
En 1981, le comité d'organisation du Brier à Halifax a décidé qu'il fallait une mascotte pour l'événement, et c'est ainsi qu'est né « Brier Bear » (l'ours du Brier). Le rôle de la mascotte est d'assurer une atmosphère amusante et dynamique durant les moments où il n'y a pas d'action. Cette mascotte bien-aimée est présente à tous les Brier depuis plus de 30 ans.
Collection: Collection privée : Helena Deng

Des personnes en train de danser
Le Patch du Brier est synonyme de promotion de l'amitié et de la camaraderie entre les curleurs et leurs partisans. C'est l'endroit idéal pour côtoyer les joueurs, échanger des épinglettes et profiter de l'atmosphère du Brier.
Collection: Collection privée : Warren Hansen

Photo de l'équipe de bénévoles du Brier de 1984 à Victoria
Le Brier n'aurait pu se tenir sans une équipe de bénévoles dévoués. Ils accomplissent toute sorte de travail, de l'administration au nettoyage, et ils contribuent grandement à l'atmosphère qui rend chaque Brier unique.
Collection: Collection privée : Warren Hansen

trophée miniature remis au champion du Brier de Labatt
Chaque vainqueur recevait une chope miniature en souvenir du championnat du Brier. De nombreux joueurs de curling parmi les meilleurs ont remporté le trophée convoité au cours des années, y compris Ed Lukowich qui l'a gagné en 1986. Il a par la suite remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques d'hiver de 1988 à Calgary, où le curling était un sport en démonstration. Le curling est devenu un sport olympique à part entière aux Jeux olympiques d'hiver de 1998.
Collection: Collection privée : Warren Hansen

pierre de curling en granite avec une poignée jaune
La pierre de curling est fabriquée en granite des carrières d'Écosse. Avant l'introduction des poignées de couleur, les joueurs marquaient leurs pierres de différentes manières, y compris par l'ajout de pompons sur les poignées. La signature du champion du monde Russ Howard est apposée sur cette pierre.
Collection: Collection : Panthéon des sports canadiens

écusson violet en forme de c&?oelig;ur et bordé d'or, portant l'inscription : Brier Labatt  Championnat canadien de curling masculin 1997
En 1980, Labatt a essayé de remplacer l'historique Purple Heart (cœur violet) par un autre écusson. Comme indiqué dans le livre de Bob Weeks, Curling Etcetera: A Whole Bunch of Stuff About the Roaring Game, les curleurs ont refusé le nouvel écusson : « Chaque curleur au Canada s'identifie au Purple Heart ; c'est le symbole de l'excellence ». Labatt a cédé, et le Purple Heart a été conservé.
Collection: Collection privée : Warren Hansen

affiche encadrée représentant un trophée et une pierre de curling
L'affiche du Brier de 2000 a marqué la fin de la commandite de Labatt. Elle présentait le fameux trophée en forme de chope. Le Brier a eu lieu à Saskatoon, en Saskatchewan. L'équipe gagnante, qui représentait la Colombie-Britannique, était composée de Greg McAulay, Brent Pierce, Bryan Miki et Jody Svelstrup.
Collection: Collection privée : Warren Hansen



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